1 426, c’est le nombre de répétitions que je viens de supprimer dans le troisième jet de L’envol après quatre jours de bataille acharnée.
Ça peut paraitre beaucoup de prime abord, mais sur un manuscrit de 81 709 mots, c’est à peine 1,7%. Cependant… c’est un triste record pour moi, car ce n’est pas loin du double par rapport à la proportion de répétitions dans mes autres manuscrits. Que c’est-il passé ?
- Appauvrissement de mon vocabulaire ?
- Première relecture trop hâtive ?
- Meilleur œil pour repérer les répétitions ?
Non… Je pense que j’ai trouvé la raison : Il y a plus de dialogue qu’à l’accoutumée dans ce manuscrit. Et le vocabulaire parlé étant plus pauvre que l’écrit… la tendance est donc à la répétition.
Pas grave, c’est arrangé (c’est bien à ça que servent les longues séances de correction 😉 ). Les personnages gardent leur phrasé naturel, histoire de ne pas sombrer dans des dialogues improbables de série TV française… mais j’ai été intransigeant avec le narratif autour des dialogues.
Dernière ligne droite : orthographe, grammaire, conjugaison et typographie. C’est un prix de groupe, je règle tout ça en même temps. 😛
Ah tient, moi je laisse les répétitions en général dans les dialogues. Je les relis certes, afin de m’assurer qu’elles ne sont pas gênantes, mais je considère que lorsqu’on parle, on fait des fautes et des répétitions, alors comme j’essaye souvent de coller au plus près du dialogue réaliste, bah je les laisse.
Vous semblez être d’un avis différent, ^^.
Non, non, on est bien en phase 😉
J’ai gardé les répétitions « normales » des dialogues, par contre j’ai élagué tout autour des dialogues pour ne pas reprendre des mots déjà trop présents dans ceux-ci.
Effectivement, par contre, autour c’est mieux de les enlever XD. Je ferai une vérification spéciale à partir de maintenant sur ce point-là !