Je viens de finir de passer au travers de mes recherches, de relire mon document de conception, mon plan et les vingt scènes déjà écrites de Death wish.
Ça peut sembler contradictoire puisque je n’ai pas officiellement scellé la fin de l’envol. Laissez-moi vous rassurer : je ne commets pas la même erreur. 😉
Il se trouve que la réécriture de l’envol est bel et bien terminée. Le travail de correction qui reste est purement technique – et fastidieux… Il n’y a pas de « mélange possible », en toute honnêteté ce ne sont pas les mêmes parties du cerveau qui travaillent. Pas de panique donc. Je vais bien terminer les corrections de l’envol, mais en attendant, il faut que je nourrisse mon côté créatif. Je ne parle pas de passer à l’acte d’écriture à proprement parler, mais de me positionner dans cette zone marginale de création, celle où les idées flottent, confrontent la logique du plan, font jaillirent des étincelles… Bref, je devais refaire connaissance avec l’univers de Death wish, ses personnages, son ton, et c’est chose faite !
Je peux vous dire une chose : il y a vraiment des scènes prenantes ! En général, quand je reprends la lecture d’un premier jet après plusieurs mois, tout ce que je vois sont les défauts. C’est pour cela que je laisse toujours passer du temps avant de prendre à bras le corps une réécriture – enfin, pas 18 mois non plus d’ordinaire… –, car c’est plus efficace. Là… je dois admettre que j’ai été surpris. C’est loin d’être parfait bien sûr, il y aura une v2, une v3, une v4… mais je me suis peu arrêté à la surface des choses. Je me suis retrouvé complètement aspiré. C’est une sensation assez étrange quand on est l’auteur… normalement, je n’ai pas à plonger dans l’histoire, je la connais, ce n’est pas comme si je devais à tout prix lire la suite pour savoir ce qui va se passe ! Mais… je crois que les personnages m’ont joué un tour. Ils sont émotionnellement beaucoup plus chargés que je ne l’avais anticipé… et… ça fonctionne !
Bon, en tout cas, je suis dans la zone 😉