C’est officiel, Unlimited Plan* est disponible en numérique et en papier depuis le 14 mars dernier.
Et comme c’est arrivé un peu en catimini (comprenez en mode obsessif/compulsif afin de vider mon cerveau avant les réécritures et corrections de Death Wish) , il n’y a pas grand-chose sur sa genèse… Remédions à cela avec un résumé des épisodes précédents:
Forfait illimité* est le premier roman que j’ai écrit à mon retour en France en 2008-2009. Le premier où j’ai profondément changé ma manière de concevoir, construire et écrire, et donc… le premier avec des stats fiables !!! Yeah, it’s statistics time:
Le rendu final fait 285 pages (374 000 sec pour les puristes) avec 491 h en français et 89 h en anglais.
Évidemment, au-delà de la traduction, j’ai rajouté une couche d’ajustement temporel (comme remplacer « pager » par « montre connectée » par exemple 😉 )
Et comme le changement de langue engendre des erreurs (mais surtout des paradigmes différents. Par exemple les imbrications de conjonctions et de subordonnées, qui sont extrêmement mal vues en anglais en raison de leur principe d’élision, alors que la chasse au couple adverbes/participiales n’a pas lieu d’être), malgré 192 h de corrections sur la version française, il a bien fallu chasser quelques erreurs techniques et de style pour s’adapter à la langue de Shakespeare :
- Débuts phrases plats : -16
- Imbrications de subordonnées relatives : -115
- Phrases trop longues : -8
- Imbrication de conjonctions et cascades de compléments : -97
- Verbes ternes : -144
- Adjectifs faibles : -3
- Voix passives : -72
- Répétitions : -897
- Erreurs orthographe / grammaire / typographie : -307
Pas de bêtisier. Je n’ai relevé aucune coquille digne de vous faire sourire.
Voilà vous savez tout ou presque, maintenant allez le lire !